Arrivée en terre pas si inconnue...

Je suis partie un petit matin de septembre comme on part en vacances...

Après avoir retrouvé à l'aéroport celui qui sera mon partenaire dans cette aventure californienne, réussi l'opération périlleuse des valises (quand même acceptées malgré les quelques grammes de trop!) et passé un long vol Paris-Los Angeles plutôt agréable (même si nous devions avoir hérité des deux seuls sièges de l'avion ayant un problème : un écran ne marchant pas et un fauteuil ne voulant pas tenir en position inclinée) ; nous sommes enfin arrivés à bon port.

Et pourtant, c'est en marchant dans les couloirs de l'aéroport et en attendant dans l'interminable file de l'immigration que je me suis posée cette question que beaucoup d'autres ont dû se poser avant... mais qu'est ce que je fais là? Pourquoi avoir choisi les Etats-Unis pour y passer toute mon année? Moment de doute à l'arrivée dans un endroit familier, dont il me reste pourtant encore beaucoup à découvrir mais que je connaissais quand même assez pour me demander ce que je faisais là.

Après avoir passé avec brio l'épreuve de l'immigration, ce qui n'a pas été le cas de tout le monde (François essayant tant bien que mal de comprendre l'agent qui essayait de lui montrer son peu de connaissance de la langue française), nous avons récupéré nos bagages et retrouvé mon père américain, Wade, qui nous attendait à la sortie de l'aéroport, brandissant une petite photo de moi pour que je puisse le reconnaître!

Pendant l'heure et demi de route qui nous séparait de San Diego nous avons discuté politique (bien sûr!) avec Wade, tout en découvrant ou redécouvrant, les yeux écarquillés malgré les 24h debout dans les pattes et sous un soleil couchant, les énormes 4x4, les immenses et interminables autoroutes et les maisons surdimensionnées le long de la Pacific coast.

Puis après avoir déposé François dans sa famille, je suis arrivée "chez moi", non le moins sans surprises. J'ai découvert alors une maison digne des films hollywoodiens et des séries américaines, située dans un golf, et ma chambre de princesse pendant ses deux jours avant le move-in à l'international house. Après une rapide visite de la propriété, on m'a bien sûr proposé pour dîner des pizzas tout en m'expliquant qu'ils ne cuisinaient pas, en s'excusant car étant française, je ne devais pas être habituée à ça, et finissant par un joyeux WELCOME TO AMERICA!